Est-ce que Facebook rendra désuet Linked In?


Depuis 2005, je suis un utilisateur assez assidu de Linked In, l’outil de réseautage en ligne ciblant les professionnels. Je tentais ede l’utiliser uniquement dans un but de réseautage professionnel. Encore aujourd’hui, je suis assez sélectif et les gens que j’accepte comme connections professionnelles sur Linked In sont des gens avec qui j’ai déjà eu des contacts d’affaires. Quand je regarde le profil Linked In de quelqu’un et sa liste de connections, je m’attend à ce que cet individu puisse me parler un peu d’une de ses connections sur une base professionnelle. Genre, me recommanderais-tu telle personne pour ce genre de job? Oui ou non et pourquoi? En fait, la possibilité de rédiger et de recevoir des recommandations professionnelles qui demeurent visibles est probablement la meilleure caractéristique de Linked In.

Quelques stats afin de comparer les deux géants

Linked In

  • Lancée  en mai 2003 à Mountain View en Californie
  • 55 millions d’utilisateurs
  • Obj. de base: Connecter les professionnels, le monde des affaires. C’est un Rolodex moderne, en ligne et visible par tous nos contacts.
  • On partage sa vie professionnelle.
  • Approx 50% des utilisateurs sont américains.
  • Croissance en 2009: 89% (source: Compete)

Facebook

  • Lancée en février 2004. Basée à Palo Alto, Californie
  • Plus de 350 millions d’utilisateurs
  • Obj. de base: Connecter les amis, la famille, retrouver des copains d’enfance. Échanger et partager socialement.
  • On partage sa vie personnelle.
  • 30% des utilisateurs sont américains. Donc, 70% des utilisateurs sont dispersés à travers le globe.
  • Croissance en 2009: 189% (source: Compete)

À la lumière de ces faits, on pourrait conclure avec l’idée que Linked In est ciblé pour les professionnels et que même si sa portée est 7X moins grande que Facebook, l’outil a son utilité et sa raison d’être, soit de connecter les professionnels entre eux.

Une frontière qui s’effrite entre vie  personnelle et professionnelle…

Avec la progression fulgurante de l’usage de Facebook, Twitter et autre outils de réseautage social et professionnel, j’ai l’impression qu’à l’usage, le mur entre vie sociale et vie professionnelle est passé d’un mur en béton armé à celui d’un rideau de douche.

Le printemps dernier, j’ai rencontré pour la première fois lors d’une SWAFF à Québec le techno-blogueur Stéphane Guérin. Au lendemain, de notre rencontre, pif pouf paf!, je recois une demande d’amitié Facebook de sa part…

Je me serais plutôt attendu à une invitation à nous connecter via Linked In suite à cette première rencontre. Je ne suis pas fervent de partager ma vie perso, les photos de mes kids avec de parfaits (ou de relatifs) inconnus. En novembre dernier, il a rédigé un billet qui illustre cette espèce de zone grise entre Facebook et Linked In.

J’étais un peu surpris de cette demande d’amitié et je ne savais pas trop quoi faire avec cela. Même si j’avais trouvé Stéphane bien sympathique, comme j’étais un nouvel utilisateur Facebook, mon premier réflexe à cette époque était d’accepter seulement mes “vrais amis”, des gens avec qui j’avais fait plus que prendre un verre une fois dans une soirée d’affaires.

Après quelques secondes de réflexion, je me suis dit que j’étais peut être en retard et que je comprenais peut-être mal  l’utilité de Facebook en contexte professionnel. Tout le discours à propos du fait qu’il est souvent intéressant de connaitre les passions, les goûts ou certains éléments de la vie sociale de collègues ou partenaires d’affaires dans le but d’avoir de meilleures relations professionnelles a fait son chemin dans mon esprit.

Alors, j’ai accepté Stéphane Guérin comme ami Facebook. Il a été le premier “non-proche” dans mes amis Facebook et s’en sont ajoutés plusieurs par la suite. En tant que blogueur, je recois de plus en plus de demandes d’amitié Facebook de parfaits inconnus. Il fallait que je trouve une processus décisionel logique afin de savoir quoi faire avec ces gens qui me démontrent de l’intérêt dans Facebook.

Segmenter ses contacts Facebook en créant des listes

Alors, j’ai fait ce que tout utilisateur Facebook devrait faire. J’ai amorcé la segmentation de mes amis Facebook afin que je puisse accepter presque toutes les demandes d’amitié sans pour autant dévoiler ma vie personnelle à de parfaits inconnus. Je vous recommande fortement de faire de même si vous souahitez optimiser votre expérience Facebook sans trop de dégâts… Pour savoir comment faire, je vous propose cet excellent billet de DoYouBuzz.

Mes amis Facebook sont désormais segmentés en une dizaine de listes allant de “famille proche” en passant par “retrouvailles lointaines”, “ex-collègues” sans oublier le très populaire “business lointaine”. Chaque liste a des accès plus ou moins limités sur ce que je publie dans Facebook. La segmentation étant un concept de base en marketing et comme Facebook est un outil pour le “marketing” de soi, je l’ai utilisé comme tel.

C’est ma façon d’utiliser Facebook: « Je ne ferme pas la porte d’entrée de la maison aux inconnus mais ils n’ont pas nécessairement accès à toutes les pièces. » 😉

La vie privée est une notion de « vieux »

Donc, j’ai abouti à cette façon de faire suite à la demande d’amitié  de Stéphane Guérin mais aussi en observant le comportement des jeunes de moins de 30 ans sur Facebook qui sont beaucoup plus ouverts que ma génération!

En fait, bien honnêtement, je suis souvent mal à l’aise de voir des copains ou copines Facebook afficher un profil 100% ouvert, vous savez, le genre de profil où n’importe quel quidam peut aller voir vos photos de party, de beuveries ou les messages pas toujours édifiants sur votre babillard? Pour moi, c’est un peu comme si vous diffusiez vos albums de photos personnelles sur une chaine de télé. Depuis que je suis sur Facebook, je me rend compte qu’à peu d’exception près, cette notion de vie privée vs vie publique en est une purement générationnelle (et pourtant, je ne suis pas si vieux!). En ce sens, je me questionne parfois à savoir si je suis pas complètement dans le champs avec cette notion de préservation de vie personelle?. En lisant ce billet fort intéressant, je me dis que peut-être que les petits cons qui affichent tout sur leur page Facebook ne sont probablement pas si cons que cela…Ils font probablement ce que leurs parents auraient fait à leur âge s’ils avaient eu accès aux moyens technologiques d’aujourd’hui.

En concluant, si la frontière s’amenuise entre vie personnelle et professionnelle et que la croissance de Facebook se poursuit, j’imagine qu’au fur et à mesure que la jeune génération entrera sur le marché du travail, le besoin d’avoir un outil de gestion des contacts purement professionnel tel que Linked in (ou Plaxo ou Xing) s’estompera car Facebook risque de combler tous ces besoins avec sa plateforme.

Qu’en pensez-vous?

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17 réflexions au sujet de « Est-ce que Facebook rendra désuet Linked In? »

  1. Question intéressante Étienne. En effet, je suis un de tes contacts sur Facebook et LinkedIn. J’avoue que de plus en plus, la frontière entre la vie privée et professionnelle est de plus en plus mince… Cependant, même si j’ai 25 ans, je dois te dire que je fais attention à ce que je mets sur les réseaux sociaux et je n’accepte pas tout le monde… (Malheureusement pour certains…)Je publie uniquement pour « mes amis ». Si quelqu’un veut de l’information publique sur moi, mon blogue est là pour cela, selon moi. À propos de LinkedIn, je ne l’utilise pas beaucoup et je crois que je n’ai pas encore compris tout le potentiel de ce média social. Bon article!

  2. Pour ma part, j’utilise beaucoup plus Facebook que LinkedIn. La principale raison est la convivialité de la plate-forme Facebook.

    La vie privée n’existe plus…je dirais plutôt que nous devons contrôler notre identité numérique. Tous mes contacts professionnels et personnels sont les bienvenus sur mon profil.

    En terminant, je ne demande pas mieux que d’utiliser LinkedIn mais mon marché est Monsieur et Madame tout le monde…et tous ce beaux mondes naviguent sur Facebook…et non pas sur LinkedIn.

  3. Pour ma part j’ai deux comptes Facebook, j’en ai justement parlé en un billet la semaine dernière! 😉 J’ai besoin de deux comptes qui correspondent à deux états d’esprits un « bureau » et un « salon » et j’ai aussi un compte LinkedIn mais à date, je ne l’utilise pas vraiment…

    Quant à la vie privée, je pense en effet qu’il y a un fossé qui se creuse entre la nouvelle génération numérique et ses « vieux ». Certains disent que les jeunes se mettent « à poil » (c’est une image) sur le Net un peu comme les jeunes des années 60 se sont mis « à poil » (heu c’était encore plus littéral). J’aime bien ce concept que je macère en ma cervelle. À l’époque les vieux étaient outrés, à chacun son tour! Nous sommes à l’ère de la révolution numérique… De plus, la notion de vie privée peut-être subjective. Perso, je prône l’authenticité. Et je crois aussi, comme Dany, que l’on entendra parler de plus en plus d’dentité numérique…

  4. Merci pour l’article et la question est très pertinente. Personnellement je dirais que Facebook, même s’il pourrait remplacer LinkedIn socialement parlant, ne devrait pas le faire, car il n’est pas à la hauteur en terme d’objectifs et de confidentialité.

    Il y a des fonctions liées à la vie professionnelle dans LinkedIn qu’on ne retrouve pas dans Facebook parce qu’elles n’ont aucune utilité dans une perspective personnelle de la socialisation sur Internet. Rien qu’un exemple : les recommandations ! Quelle utilité ça aurait sur Facebook ? Quand on veut donner une valeur ajoutée à son CV, on utilise les services offerts pour cela sur l’Internet.

    Également, Facebook change trop souvent ses règles de gestion de la confidentialité des profils des membres. LinkedIn, à ma connaissance, jamais. D’un jour à l’autre sur facebook, nos données personnelles peuvent être accessibles à certains de nos « amis » facebook que l’on avait catégorisé comme « contact professionnel ». Pour moi c’est un risque que je ne veux pas courir. Je ne mets pas forcément de contenu personnel gênant sur mon facebook, mais j’ai beau avoir moins de 30 ans, pour moi il existe tjs une frontière entre vie perso et vie pro.

    Ce n’est une explication en long et en large, mais en résumé, ce n’est pas parce que Facebook permet de diffuser son CV et mettre en relation des personnes sur Internet qu’il devrait remplacer LinkedIn, Viadeo, Xing, ou autre plateforme de réseautage professionnel.

  5. Oui, intéressant billet. Pour ma part, je suis débarquée sur la planète Facebook par et pour mon travail. Je n’y étais pas du tout avant. Aussi, mon réseau Facebook est, en grande partie, constitué de professionnels du Web 2.0, des médias et de l’industrie touristique. J’y ai, bien sûr, des membres de ma famille et cela m’a aussi permis de reprendre contact avec quelques amis d’enfance. Pourtant, je ne travaille pas avec des « listes » pour autant.

    Pour moi, malgré les options de contrôle sur les informations partagées ou pas à tel ou tel groupe d’amis, tout ce qu’on met sur Facebook laisse une trace dans l’univers du Web. Et il faut être prêt à ce que ce soit vu par, j’sais pas qui, à notre insu. Alors tout ce que j’écris ou partage comme photos ou comme informations, j’accepte qu’éventuellement, n’importe qui le lise. Aussi, je m’arrange pour que tout ce que je laisse sur Facebook convienne autant à mes neveux, à mon beau-père, à mes collègues, à mes clients qu’à Étienne Chabot!
    ; o)
    J’ai une scrupule cependant. Je conçois mal que des gens que je ne connaisse pas m’envoie une demande d’amitié sans se présenter, sans me dire comment où pourquoi ils souhaitent ce lien. Ceux-là, je les mets dans une liste mais dont je n’avais pourtant pas serré les critères, ce que je vais évidemment faire à l’instant.

    Les inconnus de 2e génération (tout ce qu’on a en commun c’est un « ami » que je ne connais pas et qui ne s’est pas présenté et le nouveau ne se présente pas plus), ça, ça n’a pas droit à une deuxième chance!

    Linked In? C’est de l’argent en banque!!!

    Merci pour cette discussion.

  6. Salut Etienne. Très intéressant ton article… que j’ai découvert grâce à notre contact sur Facebook, même si on est aussi connecté sur LinkedIn et Twitter! J’ai la même réflexion que toi au sujet de Facebook, i.e. qui accepter comme « amis » ou non. Je suis très content d’apprendre qu’on peux « segmenter » nos amis. Je vais m’y mettre.

    Ceci étant dit, je pense que LinkedIn demeurera très pertinent. J’aime l’idée d’un site ciblé pour les contacts d’affaires. Le contenu est tout à fait différent et les communications aussi. LinkedIn et Facebook, c’est comme un magasin spécialisé vs une grande surface. Il y a de la place pour les deux. LinkedIn est pour moi mon réseau spécialisé de contacts d’affaires, tandis que Facebook est mon réseau plus large.

  7. héhé ça fait rougir voir autant mon nom dans un billet aussi intéressant!

    C’est drôle, mais je n’utilise pas beaucoup LinkedIn. Seulement quand je ne trouve pas à travers mes contacts sur Facebook ou via mon blogue. Même Twitter passera avant LinkedIn.

    Je ne fais pas (encore) de liste. Je me garde seulement une p’tite retenue pour ne pas publier des trucs vraiment trop personnel ou déplacés. C’est sûrement une bonne chose au final 😉 Le stock vraiment pour mes proches, ça se fait encore via le bon vieux courriel!

    Sinon, j’aime facebook pour les affaires dans le sens où je n’aime pas faire des affaires machinalement, mais créer des relations. Et même entre professionnels, on aime jaser du beau temps, de football ou de vélo de montagne.

    Puis, je pense que ce sont les japonnais qui ne commencent jamais une discussion d’affaires avec un étranger sans passer du temps à apprendre à connaître sur le plan plus personnel. J’aime vraiment cette approche, c’est le genre de « business » que j’aime faire. Facebook est donc bien adapté à ma réalité à ce niveau.

    Excellent billet!

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  9. Salut Etienne. Super intéressant ton article.
    De mon côté je suis beaucoup plus Linked in que Facebook. Un peu par manque de temps je l’avoue. Je préfère mettre le temps que j’ai pour des relations profesionnelles que pour mettre des photos ou inscrire mes états d’âme sur Facebook.
    Je suis, par contre, contente de savoir qu’on peut classer/catégoriser nos « amis » Facebook car j’ai aussi plusieurs demandes de relations professionnels (agents immobiliers) et j’hésite toujours à dire non de peur de les froisser (car ils sont en quelques sortes des clients).
    Super billet !

  10. Je crois encore à l’utilité de LinkedIn. Les gens mettent à jour leur emploi et leur expertise et on peut rechercher des contacts utiles dans la poursuite de nos affaires et notre carrière. Ce genre de recherche n’est pas possible avec Facebook.

    Toutefois, je crois que les relations professionnelles deviennent plus riches quand les gens viennent à se connaitre réellement. Il y a plusieurs moyens de faire ça, mais le réseautage sur Facebook en partageant les faits saillants de sa vie personnelle nous rapproche tous. On fait affaire avec les gens qu’on connait!

    Par exemple, j’apprécie toujours quand mes contacts professionnels s’informent sur l’état de santé de mes enfants après avoir vu qu’un de mes petits a été malade sur Facebook. Ce genre d’information ne se retrouve jamais sur LinkedIn.

  11. Bon article, je rejoins Romain et Stéphane.

    En fait Linkedin est plus intéressant professionnellement pour sonder un marché à travers les groupes, les news.
    Mais surtout Linkedin Answers permet de montrer son expertise et se faire chasser en quelque sorte tout comme Linkedin Jobs permet de connaître les mutations du marché.
    Je suis désolé mais Facebook ne permet pas de monitorer les tendances un peu comme une recherche sur le web ne sert à rien sans RSS, yahoo pipes … ou alertes par mots, tags …

    Je suis inscris aussi à Viadeo, Xing (utilie pour le Middle East, Allemagne…), Ecademy.

    Je rejoins Stéphane concernant la convivialité, je reste persuadé qu’en 2010 on fait de la business car on a une relation forte, des passions communes et des convictions partagées.
    Facebook n’est qu’une sorte de outpost (cf Chris Brogan) vers mes blogs ou autres profils.
    Mais Facebook est aussi intéressant pour des connexions avant/aprés un wordcamp, podcamp, drupalcamp …

    Je dirais il faut utiliser les deux 😉

  12. Intéressant et tout a fait à propos pour expliquer le gap des générations. Les exceptions s’expliquent par les différences de personalité.

    Personellement je suis un peu Linkedin et pas du tout Facebook. Je ne vois toujours pas l’utilité et le besoin de publier ma vie personelle sur le web, de toute façon j’arrive à faire quatre voyages en ligne (un à la suite de l’autre; pas en surfant sur le web!!) sans prendre une seule photo. Alors si j’avais un compte facebook il y aurait beaucoup de texte et pas de photo et je crois que ça ne cadre pas avec les utilisateurs types de Facebook.

  13. J’aurais préférer séparer mes contacts professionnels d’avec mes contacts personnels (famille, amis, connaissances) dans deux services web différents chacun selon sa spécialité.

    Malheureusement LinkedIn manque de dynamisme et sans dire qu’il est mort je le trouve assez ennuyant (un défaut majeur pour moi).

    Les groupes et les discussions ne décollent pas. C’est « dull »… Le layout du site n’est pas fameux et même le bookmarklet de partage est assez primitif et peu pratique.

    Je reste sur l’impression que LinkedIn est une sorte de Who’s who surtout destiné à accumuler un nombre X de contacts et puis that’s it! :-S Sur LinkedIn, la communication c’est zéro (selon ma modeste expérience de ce machin…)

    Pire encore, la plupart de mes contacts professionnels n’utilisent pas LinkedIn. Cela dépend peut-être de mon type d’activité mais dans le « milieu » l’attitude est sinon « low profile » du moins assez discrète…

    Toujours est-il que j’ai supprimé mon compte et je m’en porte très bien.

    BTW: vas-tu essayer Google Buzz?
    http://www.google.com/profiles/climenole?hl=fr#buzz

    Bonne journée. 🙂

  14. Très bon billet Étienne. Je me souviens d’ailleurs de ta réponse lorsque je t’avais envoyé une demande d’amitié sur Facebook ! Tu te posais justement la question par rapport vis-à-vis de ta gestion de contacts professionnels et plus personnels. Concernant LinkedIn, j’en parlais justement avec une collègue cette semaine. Je trouve LinkedIn pratique, mais du coup je ne m’en sers que très peu. Une question de génération ? Fin vingtaine, je me sers de Facebook pour pas mal tous mes types de contacts. Comme Stéphane, je fais seulement un peu attention à ce que j’y mets, mais règle générale, je suis assez transparente. Je suis dans la vie de tous les jours une fille assez authentique et j’aime partager avec les gens sur des sujets professionnels plus sérieux, mais aussi divers sujets plus futiles, plus légers qui sont tout aussi passionnant. J’aime voir que différents sujets rassemblent les gens.

    • En effet, Sophie, tu as été l’une des premières à me faire prendre conscience que les frontières entre la vie sociale et la vie professionnelle tendent à disparaître. Vive l’authenticité!

  15. Ping : Vie privée : le point de vue des “petits cons” (Internet Actu) | Navicorp

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